Un oeil dans le rétro
Les épreuves ont eu lieu le dimanche 20 mars 2016 et elles ont classé un total de 283 coureurs sur les trois courses (XS, S et M)..
Vous trouverez à suivre toutes les interviews des coureurs publiées sur Facebook, des liens vers toutes les photos (et vidéos) que nous avons répertoriées (Flickr du Quimper triathlon, pages Facebook de clubs, de coureurs, Google photos, etc), d’autres liens vers les résultats et une revue de presse complète.
Résultats
Tous les résultats des championnats de Bretagne de duathlon sont sur breizhchrono.com :
Les coureurs peuvent également y imprimer leur diplôme.
Photos et vidéos
Flickr officiel du Quimper triathlon ici (1052 images de Vanessa Talidec, Kévin Youinou, Adrien Le Jeune et David Le Tiec).
Photos de Florence Touvron Marquez ici.
Photos de Kemperlé triathlon ici.
Vidéos de Sylvain Rozec : XS et S et M.
Revue de presse
Article yanoo.net ici.
Le Télégramme – pages locales Quimper et sports – lundi 21 mars 2016.
Ouest-France – cahier sports – lundi 21 mars 2016.
Ouest-France du vendredi 18 mars 2016. Édition Quimper.
Ouest-France du vendredi 18 mars 2016. Édition Quimper. Pages sports.
Ouest-France du mercredi 16 mars 2016. Édition Quimper. Pages sports.
Côté Quimper du 17 mars 2016.
Le Télégramme – édition Quimper – lundi 14 mars 2016.
PAROLES DE COUREURS (publié le 21 mars)

On n’a pas forcément lu leurs déclarations dans la presse aujourd’hui et pourtant, ils ont brillé ou animé les courses des championnats de Bretagne de duathlon. Voici quelques paroles de coureurs recueillies hier.
(Photo : Malo Le Bihan – Pontivy Triathlon – champion de Bretagne cadet)
>> Charles Bouin (353 triathlon club Vitré), 2e du format M et vice-champion de Bretagne senior
« Arnaud Guilloux a fait une super deuxième partie à pied. On est partis ensemble tous les deux, mais il était le plus fort. »
>> Sébastien Escola-Fasseur (Leucémie espoir triathlon), 3e du format M
« Quand on a vu Arnaud Guilloux partir seul à vélo, on a pensé qu’il allait se cramer. Au début du troisième tour de vélo, quand on est revenu sur Arnaud et qu’on a formé un groupe de 4 avec lui, j’ai commencé à croire au podium. J’ai quand même eu un doute quand Charles Bouin a attaqué très vite après la formation de ce groupe à quatre. J’ai même pensé qu’il pouvait aller au bout. Dans la deuxième course à pied, Charles a mis des attaques, a procédé par à-coups. J’ai lâché à la moitié, à 2,5 km. Après, mon problème c’est que Romain Lemée revenait et je me suis méfié jusqu’au bout. Je suis heureux d’avoir couru aujourd’hui avec des gars aussi bons qu’humbles. »
>> Gildas Pasco (Carhaix triathlon), vainqueur du format S
« J’étais confiant. Je me suis beaucoup entrainé, surtout à vélo. Je ne visais pas la victoire, mais plutôt un top 5. Je suis donc très content, pour moi et pour le club. Je sentais Pierre-Marc Huet (Quimper triathlon) en forme et j’ai essayé de le lâcher dès le début de la deuxième course à pied, mais je n’ai pas réussi. »
>> Mathieu Le Sang (Pontivy Triathlon), 3e scratch du format S et champion de Bretagne junior
« J’aurais aimé finir plus haut au scratch. Je suis parti en tête pour la deuxième course à pied, mais j’avais les jambes dures après le vélo. C’était un très beau parcours, mais il était vraiment difficile. La course a changé pour moi quand Malo Moysan (junior du Quimper triathlon) est tombé à vélo. Il avait l’air costaud. Après avoir gagné l’année dernière chez les cadets, je conserve un titre régional chez les juniors. Je vais maintenant préparer les championnats de France qui ont lieu le deuxième week-end d’avril à Albertville. »
>> Malo Le Bihan (Pontivy Triathlon), 5e scratch du format S et champion de Bretagne cadet
« J’avais des crampes pendant la deuxième course à pied. Je suis très content de ce titre régional cadet et d’aller aux championnats de France. »
>> Pierre-Marc Huet (Quimper triathlon), 2e du format S
« Cette course était pour moi une préparation puisqu’elle n’était pas support du championnat régional chez les seniors. Quand Malo (Moysan, également licencié au Quimper triathlon) est parti devant à vélo, je n’ai pas roulé sur lui dans le groupe de chasse. À vélo, j’avais les jambes un peu dures et j’appréhendais la deuxième course à pied. Pour gagner, Gildas Pasco a fait un trou au bon moment. »
SÉBASTIEN ESCOLA-FASSEUR SE VERRAIT BIEN SUR LE PODIUM, DIMANCHE (publié le 19 mars)

Quimpérois d’origine et Brestois d’adoption, Sébastien Escola-Fasseur a changé d’entraineur et a modifié sa préparation d’hiver. Il est déjà très en forme et ne repousse pas l’idée de venir à Quimper avec ambition. Au point de viser le podium et même la 2e place, derrière (l’intouchable) Arnaud Guilloux.
>> Remis de ton semi du week-end dernier ?
– Contrairement à Arnaud Guilloux, je l’ai plutôt terminé dans la douleur. Le profil du parcours m’a bien entamé et j’ai fini fracassé musculairement. J’ai souffert à partir du 14e kilomètre. J’ai été surpris par la différence entre les semis que je réalise pendant des triathlons (record en 1h18) et un semi sec. Je suis content de mon temps (9e en 1h12).
>> Quelle place accordes-tu au duathlon ?
– Les duathlons ne sont pas réellement des objectifs. Le duathlon demande un effort très dur. C’est plus difficile que le triathlon. Je n’en ai pas fait souvent, mais j’ai trouvé ça difficile à chaque fois. En triathlon, la natation sert d’échauffement. Dimanche, il y a du niveau, ça va partir vite et c’est la première course de la saison. Les enchainements risquent d’en surprendre plus d’un, dont moi.
>> Quelle a été ta prépa cet hiver ?
– Après avoir travaillé pendant trois ans avec Arnaud Guibert, qui est un ami, j’ai entamé cette saison une collaboration avec Pascal Redou, qui entraine aussi Arnaud Guilloux ou Benoît Nicolas. Cet hiver, contrairement à ce que je fais habituellement, je n’ai pas coupé un mois et demi, j’ai repris plut tôt et j’ai travaillé ma vitesse.
>> Tu es originaire de Quimper, tu es content d’y courir ?
– Le duathlon de Quimper me tient à cœur cette année. J’arrive bien entrainé. Il y a de l’engouement autour de la course, l’organisation a l’air très bonne, on entend beaucoup parler de ces championnats de Bretagne, il y a beaucoup de publications sur internet. Il y a aussi des engagés de bon niveau, ce qui donne une belle liste de départ avec des gars très motivés. On est tous comme des lions en cage. Pour revenir à ta question, j’ai envie de faire un bon truc. Je ne vais pas venir pour beurrer les tartines.
>> Tu connais donc bien les parcours ?
– Globalement, j’aime beaucoup la région de Quimper, c’est un super terrain de jeu. Le parcours vélo de dimanche est dur et il me plait. Il y a de tout, des casse-pattes, des enrobés pas terribles et deux belles bosses. Même les parties roulantes sont techniques et étriquées. Il faudra être technique et à l’aise sur le vélo pour arriver à tirer son épingle du jeu. Il y aura des cyclistes devant, c’est certain. À pied, j’avais fait les Boucles du Steïr il y a deux ans, donc je connais le secteur.
>> Quel est ton objectif dimanche ?
– Le podium, mais ça va dépendre de la façon dont j’ai récupéré du semi. J’ai des traces. Il y aura Arnaud devant. Je connais un peu Charles Bouin, il est très discret, mais aussi très efficace. En gros, on est 5 coureurs et il y a trois places sur le podium. Il y aura donc Arnaud, Charles, Thibaut Le Cras (qui a confirmé sa participation, samedi à 18h), moi et Colin Arros. C’est assez ouvert, mais je vais viser la deuxième place. J’ai hâte d’y être !
>> Tu as roulé jeudi avec Arnaud. Tu l’as trouvé en forme ?
– Arnaud a déjà eu des défaillances, mais avec ce qu’il a montré ce week-end sur le semi Locronan-Quimper, la victoire est pour lui.
>> Comment s’organise la suite de ta saison ?
– On va partir en stage dans le sud de la France avec Arnaud Guibert, Thomas Gazzera et Arnaud Guilloux. On va faire dans kilomètres sous le soleil et on disputera le triathlon S de Saint-Tropez (26 avril). Après, sur le calendrier il y a le France longue distance à Baudreix (19 juin), l’Embrunman (15 août) et l’Ironman du Pays de Galles (18 septembre – Sébastien s’est classé 8e en 2013 et 1er amateur) que j’aime bien parce qu’il me fait penser au relief et au climat breton. J’ai aussi le Bretagne longue distance à Priziac (29 mai) et je ferai une petite dizaine de triathlons en Bretagne, en prépa des gros objectifs.
KAREN TALOUR (QUIMPER) : UN RETOUR SUR DUATHLON QUI POURRAIT LA MENER AU PODIUM (publié le 19 mars)

Comment ça on ne parle pas des féminines ???
Originaire de la région nantaise, Karen Talour évolue depuis la saison dernière au Quimper triathlon après avoir couru en D1 (duathlon) avec l’équipe de Rennes en 2013-2014. Elle annonce viser le podium et ne sera sans doute pas loin de la plus haute marche.
Elle devra néanmoins composer avec l’ancienne cycliste Carhaisienne Sophie Thomas et la Vannetaise Cathy Sourdin, récente vainqueur du Vann’éco Tour.
>> Quel est ton parcours de sportive ?
– Je faisais de l’athlétisme et de la course à pied depuis très longtemps avant de commencer le triathlon à Brest, en 2008. J’avais envie de changer de sport, j’aimais bien le vélo et nager. Le triathlon, je trouvais ça ludique. Après, comme je ne suis pas une grande nageuse, je me suis mise assez naturellement au duathlon. Il y a deux ans, en 2013-2014, Rennes m’a demandé d’intégrer sa D1 et j’ai fait la saison avec l’équipe. Ensuite, j’ai eu un petit garçon, en mars 2015, et depuis, j’ai préféré signer à Quimper, où je vis.
>> Cette année, tu vas livrer une saison complète ?
– Oui. Après mon accouchement, je n’ai fait que deux courses en 2015, à Plouescat et à Locquirec (3e des championnats de Bretagne S). Pour cette saison 2015-2016, je me suis entrainée. Je vais faire des épreuves régionales, donc principalement du triathlon, puisqu’il y a malheureusement très peu d’épreuves de duathlon.
>> Quel est ton objectif dimanche ?
– Je n’ai pas regardé la liste des inscrites. Je sors d’une bonne saison de cross avec le Quimper athlétisme (3e des championnats de France 2016 par équipes, au Mans). Mon point faible, ce sera le vélo. Les deux bosses sont impressionnantes. Je vais sans doute m’économiser un peu à pied pour le vélo, puis je donnerai tout sur la deuxième course à pied. Courir à domicile, ça met un peu plus de pression. J’ai envie de bien représenter le club. Je reste cependant sereine. Je cours avant tout pour le plaisir et je ferai ce que je peux. J’espère quand même atteindre le podium.
THIBAUT LE CRAS (PONTIVY) : DÉCISION DEMAIN (SAMEDI) AU SUJET DE SA PARTICIPATION AU BRETAGNE DE DUATHLON (publié le 18 mars)
Cité parmi les favoris, Thibaut Le Cras, qui a rejoint Pontivy triathlon cette saison, n’a pas encore pris sa décision quant à sa participation aux championnats de Bretagne de duathlon de dimanche. Carencé en fer, il suit un traitement et attend la dernière minute pour prendre sa décision. Explications.
>> Ton nom circule beaucoup, mais personne sait si tu as prévu de venir à Quimper dimanche…
– J’ai été malade en février et depuis, je mets beaucoup de temps à m’en remettre. Je suis carencé en fer. J’ai effectué une prise de sang cette semaine qui a révélé cette carence, donc je fais une cure actuellement. J’espère que jour après jour, ça va revenir petit à petit, même si ce sera sans doute juste pour dimanche. Je n’ai presque rien fait cette semaine. Je vais faire un dernier test demain (samedi) à l’entrainement. Je prendrai ma décision samedi en fin d’après-midi.
>> Comment t’es-tu remis de cet accident d’il y a trois ans ?
– C’était à Saint-Brieuc, au Bretagne de duathlon, il y a quasiment trois ans, jour pour jour. J’ai chuté et je me suis cassé le col du fémur. J’ai passé 6 mois en centre de rééducation. J’ai arrêté la course à pied pendant 2 ans et j’ai repris il y a un an, jour pour jour ! Ensuite, je me suis inscrit à l’Ironman de Vichy (août 2015) comme un défi et j’ai fait un gros boulot l’hiver (13e des Bretagne de cross) en prépa pour revenir à un niveau correct en course à pied. Sans doute un peu trop gros d’ailleurs, je pense que j’y ai laissé du jus.
>> Courir à Quimper, ça a quel sens pour toi ?
– Quimper serait ma première course avec drafting depuis la chute à Saint-Brieuc et j’avoue que ça me fait peur… Un championnat de Bretagne, ça se respecte et j’aimerais beaucoup le faire, même si mes entraînements ne sont pas du tout concluants. C’est aussi un format sur lequel il faut être en forme, car le parcours est costaud. Après, il y a peu de duathlons en Bretagne. Étant duathlète à la base, car je nage très mal, je me dois de participer à cette épreuve autant que possible. Ensuite, je suis tout nouveau licencié à Pontivy triathlon et par respect pour mon club et mes coéquipiers, je dois essayer d’être là.
>> Pourquoi avoir quitté Rennes pour rejoindre Pontivy triathlon cette saison ?
– Je suis venu pour faire de la D2 en duathlon et du longue distance avec Gaël Le Bellec.
>> Qui vois-tu s’illustrer à Quimper ?
– Mon pronostic c’est Arnaud Guilloux, Charles Bouin et François Houdré ou Seb Escola-Fasseur sur le podium. Il y a aussi Colin Arros. C’est quatre là sont quand même au-dessus.
CHARLES BOUIN : TENANT DU TITRE DE CHAMPION DE BRETAGNE DE DUATHLON ET CAPABLE DE CRÉER LA SURPRISE (publié le 17 mars)
Champion de Bretagne 2015 à Lampaul-Guimilau (2e de la course derrière Tony Orvain de Joué-lès-Tours), Charles Bouin (353 triathlon club Vitré) vient dimanche à Quimper défendre son titre. Il n’est pas favori, mais il ne l’était pas non plus l’année dernière. Et si Charles cachait bien son jeu ?
>> Quel a été ton parcours depuis ton titre de champion de Bretagne de duathlon l’année dernière ?
– C’était ma première saison « pleine » en triathlon. Après les régionaux de duathlon, j’ai enchainé avec les triathlons de la région. Puis j’ai eu la chance de finir la saison par le championnat du monde 70.3 en Autriche (84e, en 4h26’). Super expérience.
>> Tu viens à Quimper avec quels objectifs ?
– Le titre de champion de Bretagne était un peu une surprise la saison dernière et je viens à Quimper pour le défendre le mieux possible. Le fait que l’épreuve soit en drafting change pas mal la donne, comparé à l’année dernière.
>> Ça ne te dérange pas d’être aussi peu cité parmi les favoris ?
– Je n’étais pas non plus cité à Lampaul… Mais quand je vois la liste des engagés, je comprends.
>> Alors, comment évalues-tu les forces en présence ?
– Elles sont nombreuses ! Même sans Gaël Le Bellec, Pontivy a une grosse équipe. Il y a bien entendu Arnaud Guilloux, Colin Arros , Sébastien Escola-Fasseur. Du beau monde !
>> As-tu regardé les parcours de près ?
– Non, pas encore, mais j’ai lu que le parcours vélo est très sélectif.
>> Quel est ton profil de coureur ?
– Je suis plutôt puncheur, parfois un peu trop. Les efforts longs me correspondent mieux. Je suis aussi plus vélo que course à pied. Je ne cours pas depuis longtemps, mais j’aime de plus en plus ça.
>> Quel est ton programme pour la saison ?
– Les épreuves de la région, le championnat de France longue distance de triathlon (à Baudreix, le 19 juin). Si tout se passe bien, j’ai aussi prévu l’Ironman de Majorque, en septembre.
COLIN ARROS ABORDE LES RÉGIONAUX DE DUATHLON AVEC DÉCONTRACTION, HUMOUR, MAIS AUSSI AVEC UNE ÉNORME MOTIVATION (publié le 16 mars)

2e en 2014, 5e en 2015, Colin Arros ne veut pas trop parler de ses objectifs aux championnats de Bretagne de duathlon. Mais avec son humour habituel, il promet de tout donner sur une épreuve qui lui tient à cœur. Il attend avec impatience d’en découdre dans la partie vélo où il ne fera pas bon être dans sa roue ou sur sa route. Entretien débridé – voire culte – avec l’un des favoris (quoi qu’il en dise).
>> Quelle place ont les championnats de Bretagne de duathlon ?
– Une place importante pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’un championnat de Bretagne, ça ne se loupe pas, même avec 40° de fièvre, même s’il y avait un championnat du monde le même jour, même si une guerre nucléaire éclatait ! Et deuxièmement, parce que cette première course de la saison permet de commencer de la façon la plus brutale qui soit !
>> Le duatlhon c’est pour toi juste une prépa de la saison de tri ?
– Pas du tout ! En tant que triathlète, j’aurais pu dire que oui, que ça va me servir de prise de repères, blablabla, mais c’est complètement faux ! Je suis plus triathlète que duathlète, je prépare des longues distances, mais dimanche, rien de tout ça ne servira d’excuses. Quimper est un gros objectif, je viens surmotivé et je vais courir et rouler jusqu’à ne plus me rappeler comment je m’appelle.
>> Quel avis as-tu sur les parcours ?
– Le parcours plat et court de course à pied va favoriser les non-coureurs. Il suffit de prendre son rythme d’entrée de jeu, de ne pas se laisser emballer par les lapins devant et d’attendre patiemment. Le parcours vélo est absolument génial. On va donc avoir, pour une fois, un vrai duathlon où le vélo sert à quelque chose et où le but n’est pas de départager de purs coureurs à pied. Il va y avoir du beau spectacle !
>> Avec le forfait de Gaël Le Bellec, Arnaud Guilloux est donné favori. Tu en penses quoi ?
– Je suis très déçu que Gaël ne soit pas là. C’est un sportif de haut niveau avec un état d’esprit rare et surtout précieux pour nous, en Bretagne. Mais oui, Arnaud va gentiment se balader ! S’il est fair-play, il va faire semblant de souffrir un peu en course à pied (rire). Derrière c’est très ouvert !
>> Ton pronostic ?
– Arnaud Guilloux 1er. Première course à pied dans un groupe de 5-6 coureurs, il s’échappe dans l’avant-dernière côte à vélo et fait la 2e course à pied en solo. Thibault Le Cras, 2e (annoncé, mais non inscrit à ce jour) et Romain Lemée, 3e.
>> Et toi, tu es où dans tout ça ?
– Je prévois de vomir mes tripes sur la 1re course à pied, ensuite, je vais devoir jouer finement sur le vélo. Je parle de jouer finement pour ne pas dire explicitement aux autres concurrents que je compte sortir un vélo de boucher et attaquer le moindre cycliste que je trouverai sur la route jusqu’à ce que mort s’ensuive.
>> OK, mais tu termines à quelle place ?
– L’accès au podium va être très très dur pour moi, mais je ne vais pas relâcher l’effort une seule seconde jusqu’à la ligne d’arrivée.
>> Tu sembles hyper motivé pour ces régionaux de duathlon ?
– Il y a des gens qui se donnent la peine d’organiser des courses, des bénévoles qui vont passer la journée dans des carrefours, il y a du temps et de l’argent investis pour qu’on puisse faire notre course. Sans ça, il n’y aurait pas de sport. Je trouverais scandaleux d’arriver en prétendant que c’est une course de reprise, que j’ai des objectifs plus lointains, etc. La moindre des choses c’est d’arriver sur les épreuves avec un grand sourire et en étant donc hyper motivé.
>> Et en plus tu viens en famille…
– Nous venons pour gagner les titres de champions de Bretagne par famille de duathlon (rire). Ensuite, c’est stratégique. Nous plaçons des Arros un peu partout. Ma mère sur le S, mon père un peu derrière moi sur le M, de façon à cerner tout le peloton. Ainsi, en course, nous communiquons par talkie-walkie pour nous livrer les informations utiles (rire).
>> Quelles seront les étapes de la suite de ta saison ?
– Il y aura le triathlon de l’Alpe d’Huez et le championnat de Bretagne de longue distance à Priziac.
BENOÎT NICOLAS LIVRE SA VISION DES CHAMPIONNATS DE BRETAGNE DE DUATHLON QUI ONT LIEU CE DIMANCHE 20 MARS (publié le 15 mars)
Le Brestois Benoît Nicolas, champion du monde 2014 de duathlon, ne sera pas sur la ligne de départ des championnats de Bretagne de duathlon, ce dimanche 20 mars. D’abord parce qu’il est licencié en Normandie (à l’Entente sportive municipale Gonfreville l’Orcher) et aussi parce qu’une course n’est pas prévue à ce moment dans sa préparation des échéances majeures que sont les championnats de France, d’Europe et du monde.
Cela n’empêche pas Benoît de suivre la préparation de la course, les inscriptions et même d’avoir regardé de près les parcours. Difficile pour ce spécialiste de ne pas avoir un avis sur la course qui s’annonce dans 5 jours.
Hier (lundi 14 mars), il partageait avec nous sa vision de l’événement. Depuis, Gaël Le Bellec a déclaré forfait. On peut sans doute considérer qu’Arnaud Guilloux endosse désormais le costume de favori.
Mais la course n’est pas gagnée d’avance. N’est-ce pas Benoît ?
>> Qu’est-ce que t’évoque la course de dimanche ?
– C’est un format piège, avec un parcours vélo difficile.
>> Pourquoi parles-tu de piège ?
– Avec 7,5 km de course à pied pour commencer, il manque 2,5 km sur le format classique, ce qui fait que les spécialistes de la course à pied ne sont pas avantagés. Ils perdent un bénéfice potentiel de 30 secondes. Après la première course à pied, des spécialistes du vélo peuvent recoller vite. Ce serait vraiment très compliqué pour celui qui voudrait partir seul à pied.
>> Avantage aux spécialistes du vélo alors ?
– Oui, le vélo va dominer, à la fois en raison du format, mais aussi du profil du parcours vélo, qui n’est pas simple.
>> Quel est ton pronostic alors ?
– Arnaud Guilloux (Rennes triathlon) et Gaël Le Bellec (Pontivy triathlon), ça va faire mal. Colin Arros (Team Landi Lampaul) derrière, ça va être solide, parce que le parcours vélo, c’est exactement ce qu’il lui faut. Attention aussi à Sébastien Escola-Fasseur (Leucémie espoir triathlon) et à Thibault Le Cras (Pontivy triathlon), qui sera devant à pied.
>> Tu mets quand même Arnaud et Gaël devant ?
– Peut-être, oui. Pour avoir vu les deux rouler, Arnaud est costaud dans des bosses courtes. Il serait peut-être moins bien dans des cols, mais des bosses jusqu’à 4 ou 5 km, c’est pareil que Gaël. Après, Gaël réalise toujours une bonne 2e partie à pied, ça, c’est clair. Il enchaîne bien.
PREMIER DUATHLON À QUIMPER POUR ARNAUD GUILLOUX, MAIS PAS SANS AMBITION ! (publié le 14 mars)

Après les présences annoncées de Gaël Le Bellec, Charles Bouin et Colin Arros, Arnaud Guilloux est une nouvelle tête d’affiche qui s’alignera sur les championnats de Bretagne de duatlhon, ce dimanche 20 mars.
Le triple champion de Bretagne de triathlon 2015 (S, M et L), le vice-champion de France longue distance et vainqueur du triathlon international EDF Alpe d’Huez disputera à Quimper son tout premier duathlon. Il figure néanmoins parmi les favoris. Demain (mardi), Benoit Nicolas nous expliquera même que selon lui, Arnaud Guilloux peut jouer le titre à Quimper.
>> Quelle approche as-tu de ce premier duathlon ?
– J’appréhende un peu le double enchainement en course à pied, car d’habitude, j’utilise la natation en échauffement, pour être au mieux sur le vélo et la course à pied. Là, il va falloir être chaud directement, car les clients présents sur le duathlon ne vont pas attendre !
>> Tu viens à Quimper avec quel objectif ?
– L’objectif principal de cette course est de valider l’ensemble de ma préparation hivernale au niveau course à pied, après le semi-marathon Locronan-Quimper (4e place, semi bouclé en 1’10’14’’, record personnel) de dimanche. Cela va me permettre aussi de faire un enchainement avant la première grosse course de la saison, le 70.3 d’Aix (1er mai).
>> Quelqu’un à surveiller de près à Quimper ?
– Gaël Le Bellec et son équipe de Pontivy, bien entendu !
>> Après Aix, quelles sont les courses que tu prépares ?
– Il y aura l’Ironman de Nice (5 juin) et le Championnat de France longue distance à Baudreix (19 juin). Ensuite, un autre gros objectif m’attend, mon mariage, mi-juillet, avant de repartir pour un cycle avec le triathlon EDF Alpe d’Huez (28 juillet) et l’Embrunman (15 août).
Présentation
Les championnats de Bretagne de duathlon auront donc lieu le dimanche 20 mars 2016.
La première course de la journée sera lancée à 11h30, il s’agit du duathlon S (5 km / 24 km / 2,5 km) qui est ouvert des catégories cadets à vétérans, est support des Championnats de Bretagne de duathlon en catégories cadets et juniors et est sélective pour les championnats de France de duathlon de ces deux mêmes catégories.
À 11h35, départ du duathlon XS (2,5 km / 12 km / 2,5 km), ouvert aux catégories benjamins et minimes licenciés, support des championnats de Bretagne de duathlon et sélectif pour les Championnats de France de duathlon en catégorie minimes.
À 14h35 : départ du duathlon M (7,5 km / 36 km / 5 km), ouvert aux catégories juniors, seniors et vétérans, support des championnats de Bretagne de duathlon et sélectif pour les championnats de France de duathlon dans les trois catégories précitées.
Catégories
- Benjamins (11 et 12 ans, nés de 2003 et 2004) ;
- Minimes (13 et 14 ans, nés de 2001 à 2002, minimes 1 et minimes 2) ;
- Cadets (15 ans, nés en 1999 et 2000) ;
- Juniors (17 à 19 ans, nés de 1997 et 1998) ;
- Seniors (de 20 à 39 ans, nés de 1996 à 1976) ;
- Vétérans de 1 à 12 (à partir de 40 ans, soit 1976) ;
Les épreuves
Les trois courses et donc les trois formats (XS, S et M) s’appuieront sur des tracés communs. Le nombre de boucles à parcourir changera selon le format. Priorité de passage aux vélos sur les routes, drafting autorisé sur les trois courses.
Distance de la boucle de course à pied : 2,5 km / Dénivelé positif : 11 m.
Distance de la boucle de vélo : 12 km / Dénivelé positif : environ 270 m (soit 2,25 % D+).
On peut donc établir les distances suivantes pour les trois courses :
Duathlon XS : 2,5 km de course à pied (1 boucle), 12 km de vélo (1 boucles) et 2,5 km de course à pied (1 boucle) = 17 km.
Duathlon S : 5 km (2 boucles), 24 km (2 boucles), 2,5 km (1 boucle) = 31,5 km.
Duathlon M : 7,5 km (3 boucles), 36 km (3 boucles), 5 km (2 boucles) = 48,5 km.
Les tracés ont été établis avec plusieurs priorités :
- Départs et arrivées du quartier du Moulin Vert ;
- Ne pas trop s’éloigner de centre-ville et ne pas trop perturber la circulation tout en offrant le plus de confort et de sécurité possible aux coureurs ;
- Proposer aux coureurs des parcours variés, intéressants et exigeants qui sollicitent diverses qualités ;
- Permettre aux spectateurs de suivre les courses grâce à des passages réguliers des concurrents.
L’aire de transition
L’aire de transition où s’effectueront les passages course à pied-vélo et vélo-course à pied sera située dans la cour de l’école Léon Goraguer. L’accès à ce parc à vélos sera bien entendu réservé aux concurrents, aux arbitres (qui contrôleront notamment l’équipement des coureurs quand ils viendront installer leur matériel dans le parc) et aux membres de l’organisation. C’est aussi là que l’exposé de course sera fait aux coureurs.
Les inscriptions
Comment s’inscrire ?
Il est possible de s’inscrire sur klikego.com jusqu’au vendredi 18 mars 2016, à 12h, dans la limite des places disponibles, soit 400 au total sur les trois distances. Une liste d’attente sera ouverte (par ordre chronologique) si jamais le nombre maximum d’inscriptions est atteint.
Il est possible d’annuler son inscription, mais sans remboursement complet. Les remboursements seront de 50 % jusqu’à 12 mars. Plus de remboursement au-delà de cette date.
Il sera potentiellement possible de s’inscrire sur place, le jour de la course, si le nombre maximum d’inscriptions n’est pas atteint avant.
Pièces nécessaires ?
Deux possibilités pour valider une inscription :
- Présenter une licence FFTri 2016 sur le site klikego.com.
ou - Télécharger son certificat médical de non-contre-indication à la pratique du triathlon en compétition (datant de moins d’un an à la date de la compétition) sur le site klikego.com, puis le présenter au moment du retrait du dossard. Souscrire également sur klikego.com un Pass compétition qui est une licence à la journée. Télécharger le document et venir avec au retrait de dossard. Il est également possible de remplir le document au point de retrait des dossards, le jour de la course, mais il est préférable de le faire sur klikego.com.
Les tarifs de ce Pass compétition sont fixés par la Ligue de Bretagne et ils seront de 2 € (duathlon XS), 5 € (S) ou 20 € (M).
Tarifs (majorés le jour de la course)
Duathlon XS (départ à 11h35)
- Licenciés Ligue de Bretagne : 9 €
- Non licenciés : 21,5 €
- Licenciés hors Bretagne : 19 €
Duathlon S (départ à 11h30)
- Licenciés Ligue de Bretagne : 11 €
- Non licenciés : 26,5 €
- Licenciés hors Bretagne : 21,5 €
Duathlon M (départ à 14h30)
- Licenciés Ligue de Bretagne : 16 €
- Non licenciés : 26,5 €
- Licenciés hors Bretagne : 47 €
Les parcours
Parcours de course à pied
(Cliquer sur la carte pour plus de détails via Strava)
Boucle de 2,5 km. La boucle est tracée sur les deux rives du Steïr, principal affluent de l’Odet qui traverse la plaine du Moulin vert où aura lieu la manifestation. Le départ y sera pris, puis les coureurs rejoindront la rue du Moulin Vert après un peu plus de 400 m de course. Dès lors, une partie d’environ 700 m de course sur le bitume s’ouvre (rond-point du Pontigou, rue du Cosquer, rue Auguste Dupouy, rue Abel Villard et rond-point du manoir des Salles) avant un retour sur terre, sur les promenades du Steïr, sur environ 1100 m jusqu’à la traversée de la rivière par l’écluse. Reste dès lors moins de 200 m sur la plaine du Moulin vert pour terminer la boucle.
Difficultés
Les difficultés sont absentes sur le tracé de course à pied. La boucle est pour ainsi dire plate et elle propose un mélange équilibré qui est composé d’une partie bitumée (route) et de chemins de terre stables.
Parcours vélo
(Cliquer sur la carte pour plus de détails via Strava)
Boucle de 12 km. Autant le parcours de course à pied peut être qualifié de facile, autant le parcours de vélo promet d’être sélectif et très exigeant. Les coureurs pourront prendre leur rythme sur environ 1,5 km (chemin de Prateyer, avenue des Près, route de Locronan, passage sous le contournement nord-ouest et chemin de Trohéir). Il faudra néanmoins composer avec un faux plat sur la route de Locronan et bien négocier l’entrée sur le chemin de Trohéir et sa jolie pente en « S » jusqu’au petit pont qui enjambe le Steïr.
Les choses sérieuses peuvent alors commencer, d’abord sur le chemin de Trohéir puis sur le chemin de Groas Caër (voir « difficultés » ci-dessous). Retour sur le chemin de Trohéir jusqu’à rejoindre la route de Ty Planche qui se prolonge par la route de Locronan. Arrivé au rond-point de Kergolvez, il s’agit de reprendre le début de la boucle à l’envers pour aller attaquer la boucle suivante ou passer la ligne l’arrivée sur le chemin de Prateyer.
Difficultés
Les difficultés sont au nombre de deux. La première se présente après 1,5 km. Il faut attaquer une montée à 5,5% en moyenne sur 1,2 km, sur le chemin de Trohéir. Après environ 1 km d’une portion favorable, il est temps d’affronter la deuxième difficulté, à savoir une bosse d’1 km à près de 7 % en moyenne, sur le chemin de Groaz Caër. On y relève un passage à 15 % et un revêtement imparfait et à très faible rendement…
Ne pas négliger le virage situé à la fin de la descente qui suit la deuxième bosse. Ce virage à droite et en épingle à cheveux est d’autant plus dangereux qu’on y arrive lancé. Inutile de préciser que le danger est encore plus grand sur route mouillée.
Infos pratiques
Nombre de coureurs
Il est limité à 400 sur l’ensemble des courses. Une liste d’attente sera ouverte si le nombre maximum d’inscriptions est atteint.
Retrait des dossards
Le dimanche 20 mars, à partir de 9h45, à la MPT du Moulin vert (chemin de Prateyer) pour les trois courses. Un fléchage sera installé.
Lot offert
Une ceinture porte-dossard sera offerte à chaque inscrit au moment du retrait de son dossard.
Les podiums / les catégories récompensées
12 podiums seront présentés :
- 1re, 2e et 3e femme au scratch ;
- 1er, 2e et 3e homme au scratch ;
- 1re, 2e et 3e vétéran femme ;
- 1er, 2e et 3e vétéran homme ;
- 1re, 2e et 3e cadette ;
- 1er, 2e et 3e cadet ;
- 1re, 2e et 3e junior femme ;
- 1er, 2e et 3e junior homme ;
- 1re, 2e et 3e minime femme ;
- 1er, 2e et 3e minime homme ;
- 1re, 2e et 3e benjamine ;
- 1er, 2e et 3e benjamin ;
Chronométrage
Il sera réalisé par puces par la société Breizhchrono basée dans la région rennaise.
Toute absence, pour quelque raison que ce soit, de restitution de la puce de chronométrage qui sera confiée à chaque concurrent sera facturée 20 € à la personne concernée.
Venir à Quimper
- Un système de covoiturage est proposé sur site de Breizhchrono, le chronométreur des épreuves.
- Parkings à proximité.
Contacts courses et inscriptions
Mail : comite.directeur.tcq@gmail.com ; tel : 06 47 38 79 26 (Stéphanie Le Floc’h).
Internet : www.triathlon-quimper.fr
Réseaux sociaux
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- Rejoindre le QT sur Strava.
Partenaires
