Triathlon de Quimper:Vincent Guivarc’h l’Iron Man

Edition du Télégramme- Quimper ville
Triathlon. Vincent Guivarch: l’Iron Man
1 février 2011 – Une heure de natation, sept heures à vélo, trois heures quarante-trois minutes pour le marathon. En une vie? Non, Vincent Guivarch du Triathlon-club de Quimper a réalisé cette performance en une journée pour finir 44e du mythique triathlon des Embruns en 2010.

«Mais vous êtes fous!». Sur la première réplique de la chanson culte du rappeur belge, Benny B, les 900 participants du triathlon des Embruns, le 15août 2010, auraient tous pu répondre en choeur «Oh, oui!» tant cette course peut ressembler à un sacerdoce pour les non-initiés. Pensez plutôt: 3,8km en natation, 180km en vélo avec la montée de l’Isoard (2.360m) et un marathon de 42,195km, ça demande un sacré courage pour s’attaquer au triathlon des Embruns.

Un mois sous une tente

Du courage, Vincent Guivarch en est pourvu. «J’ai découvert le triathlon au club de Quimper en 2007. Les longues distances me correspondent mieux que le sprint. Je me suis mis au défi de faire des ?iron-mans? mais je ne pensais jamais que je pourrais aller au bout». Le secret? Une préparation réussie. Pour ce professeur des écoles de 30 ans, le plaisir en course n’est que la conséquence d’une préparation aboutie. «Ce qui m’intéresse dans le triathlon, c’est le dépassement de soi, repousser constamment ses limites. La préparation dure six mois. Je suis parti un mois sur place, sous une tente en altitude. J’étais à 20h30′ d’entraînement à ce moment. Nous étions trois du club de Quimper avec Patrick LeMerrou et Steven Scouarnec, là-bas. Nous bénéficions des plans de travail de notre coach, Ronan Martin», ajoute Vincent Guivarch.

«C’est devenu une passion»

Quarante-quatrième à l’issue de 17heures de sensations extrêmes, Vincent Guivarch est encore surpris par ce résultat. «Je n’ai connu la galère que les dix derniers kilomètres du marathon. Là, je n’avais plus rien dans les jambes. C’est en vélo que j’ai ressenti le maximum de plaisir avec la montée de l’Isoard». Et maintenant? Le triathlète a envie de replonger dedans. «Ça demande une énergie immense. Pour 2011, je ne ferai que le half-marathon à Sizun. Mais en 2012, je me vois bien retenter Nice. Je l’ai fait une fois en 2009. J’avais terminé 266e sur 2.600 participants. Mentalement, j’ai passé un cap. C’est devenu une passion. Je me sens super bien dans le club de Quimper. Derrière le sport, il y a aussi toutes les rencontres que j’ai pu faire avec des personnes de tout milieu professionnel qui se retrouvent dans la même philosophie de vie», conclut Vincent Guivarch.
• Christophe Marchand

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