
Baptiste Veistroffer Licencié au Quimper triathlon depuis 2015 Né le 29 mai 2000 à Vernon (Eure) 1,81 m ; 75 kg
Baptiste Veistroffer (Quimper triathlon) dispute sa 2e saison de triathlon et démontre une belle progression qui se traduit par des victoires. Chez les cadets, bien entendu, mais aussi en scratch. Petite présentation d’un garçon fougueux et réfléchi (ce n’est pas incompatible!) à travers quelques questions avant sa première participation au triathlon se Quimper
Quel est ton parcours sportif ?
J’ai commencé par le foot, pus j’ai fait du golf et de la boxe française. À 13-14 ans, alors que je vivais à Cholet, je courais et j’aimais aussi faire du vélo. Mon premier vélo pesait 12 ou13 kilos, c’était l’enfer ! Mon père a fait des courses open, des critériums d’après tours et il a couru avec Jean-René Bernaudeau, Laurent Fignon et Sean Kelly. À la rentrée 2015, j’ai eu envie de faire du triathlon. Comme ça. Je ne suis pas du tout nageur et cette partie de mon apprentissage n’a pas été facile.
Après une saison d’entrainement, on t’a presque vu sur toutes les courses possibles dans le coin !
L’été 2016, j’ai couru 15 triathlons et duathlons. J’ai pris pas mal d’expérience. Mon meilleur résultat, ç’a été à Quiberon où j’ai fait un top 30 scratch sur le S et 5e cadet.
Comment as-tu abordé ta 2e saison ?
Je me suis entrainé 12h par semaine, mais j’ai fait des séances plus dures en vue de préparer des S et des XS, puisqu’à mon âge, je n’ai pas le droit de faire du plus long.
La saison est à peine commencée, mais tu as déjà fait parler la poudre !
J’en suis à 8 courses et j’en ferai encore au total une quinzaine cette saison. J’ai gagné le XS de Quimperlé (4 juin), J’ai fait premier cadet au S du Moulin blanc à Brest (21 mai) et sur le S de Plérin (14 mai). En dehors du triathlon de Quimper, mon plus gros objectif, c’est le S de Quiberon (3 septembre). C’est une grosse course qui me convient bien. Cette année, je vise un top 20 et le mieux possible en cadets.
Comment appréhendes-tu le triathlon de Quimper ?
Je ne l’ai encore jamais fait. La natation en rivière, ce n’est pas trop pour moi, ça favorise plus la technique, moi je suis plutôt puissant. Le parcours vélo avec 3 fois une bosse moyenne, c’est bien pour les puncheurs, donc c’est bien pour moi. La course à pied est assez banale techniquement, mais elle est très sympa, le long de l’Odet.
Alors, à domicile, tu vises quoi ?
Courir à domicile, c’est une première pour moi et il y a un d’intérêt supplémentaire, une implication plus forte. C’est forcément une course différente des autres et bien courir, c’est participer à montrer une bonne image du club. Niveau objectif, j’aimerais bien faire un top 20 scratch et la victoire en cadet, ce serait bien !
Appartenir à un club, c’est si important que ça pour toi ?
Oui, c’est important. Le triathlon, c’est le plus souvent un sport individuel, mais s’entrainer avec les collègues, échanger, voire ce que font les uns et les autres, c’est important. Et puis il y a les épreuves par équipes. J’aime ça, surtout que c’est pour moi l’occasion de courir avec des adultes. On apprend beaucoup. Pour les saisons à venir, l’un de mes objectifs est de participer aux épreuves de D3 et, pourquoi pas, de chercher la montée en D2.
L’arrivée cette saison à Quimper de coureurs d’un très bon niveau, c’est motivant pour toi ?
Ça te pousse, ça t’apporte des bases, ça te donne des repères, ça te tire vers le haut. Ça fait du bien aussi de voir le club bien représenté partout, de voir des maillots bleus gagner et monter sur les podiums.
Comment te vois-tu évoluer dans le triathlon ?
Je tenterai sans doute des M, mais je resterai sur du court. J’ai le bac à préparer l’année prochaine et ça va me prendre du temps. Et du temps, il en faut plus pour allonger les distances. Après, monter sur M, ça s’apprend. La gestion de soi est plus importante et elle est aussi différente. Ça demande aussi un entrainement différent. Autrement, à plus long terme, le triathlon est un sport qui me plait et que je pense pratiquer pas mal d’années. Il demande de la polyvalence et permet d’éviter la monotonie, ce qui peut permettre de ne pas se lasser.
