Résultats de l’IronBreizh (half IM) à Quéven, dimanche 23 juillet 2017

Des gars (d’en haut à gauche à en bas à droite : Thomas Gazzera, Aurélien Jeauneau, Édouard Hervier et David Le Tiec)…

Cinq sociétaires du Quimper triathlon était au départ, dimanche 23 juillet, de l’IronBreizh. Au programme de ce half IronMan : 1,9 km de natation dans le Blavet (au départ d’Inzinzac), 93 km de vélo jusqu’à Quéven, puis 20 km à pied autour du golf, toujours à Quéven.

Si l’épreuve a la particularité de proposer 2 aires de transition (qui compliquent un peu les choses, il faut l’avouer), elle propose aussi une course à pied difficile dont le pourcentage de dénivelé est d’ailleurs supérieur (+1,4%) à celui du parcours vélo (+0,85%).

Au départ de la course à 8h, nous avions donc Stéphanie Le Floc’h, qui venait profiter dans le Morbihan d’une ultime répétition avant l’énorme Embrunman (15 août), Aurélien Jeauneau, qui annonce que ce sera sa dernière épreuve individuelle cette saison (il envisage de participer au Tri-relais du Blavet, avis aux amateurs…) et Édouard Hervier, qui ne savait pas trop où il en était pour ne pas avoir pu s’entrainer beaucoup depuis l’automne dernier. Il y avait aussi David Le Tiec, dont c’était le premier tri en 2017 et qui aimerait courir 3 halfs cette saison et enfin Thomas Gazzera, qui était venu pour mixer le Blavet avec ses bras pour proposer une bonne soupe aux algues aux concurrents, pour faire s’évaporer l’eau de la route avec ses roues de vélo pour créer un joli brouillard et pour arracher toutes les racines dangereuses à coups de pieds pour le confort de ceux qui le suivraient sur la parcours de course à pied.

Édouard et Thomas étaient sur le podium sur une bonne partie de la course à pied, mais ils ont finalement été repris et terminent à de belles 4e et 5e places.

Nos copains ont des choses à raconter, donc laissons-leur la parole après avoir examiné les résultats complets :

4. Édouard Hervier en 4h26’14.
5. Thomas Gazzera en 4h27’28.
39. Aurélien Jeauneau en 4h57’31.
102. David Le Tiec en 4h14’54.
246. Stéphanie Le Floc’h en 5h56’36 (6e femme, 2e vétérane).

On peut aussi noter qu’Arnaud Le Goff, gérant du Trek store, partenaire premium du Quimper triathlon, a remporté le relais avec ses équipiers en 4h23’45.

… une fille (Steph’ « Croft » Le Floc’h).

Les commentaires

Stéphanie
« Lever matinal à 4h45 pour un rendez-vous avec David et Aurélien une heure plus tard à la sortie Concarneau. On sent alors un petit stress dans la voiture, nous sommes moins bavards que la veille lorsque nous avions déposé nos vélos à Inzinzac et nos affaires de course à pied à Quéven ! Départ navette de Quéven à 7h45 et gros coup de stress ! Avec ces deux zones de transition, il ne fallait rien oublier. Eh ben mes lunettes de piscine sont restées dans le coffre de la voiture, mais mon sauveur était à mes côtés, grand merci à David qui a tout en double dans son sac !!! Petit moment de concentration tranquille avant d’attaquer la lessiveuse. Eh oui, pas de départ filles ! Les 400 premiers mètres sont durs, ça bataille, mais je ne m’en sors pas trop mal, sauf à la sortie de l’eau où mon orteil n’a pas aimé la cale. Pas grave, on verra ça après. Le parcours vélo n’est pas mal, mais un peu dangereux à certains carrefours. Je gère les 93 km sans me mettre dans le rouge, mais l’ensemble est rendu difficile par la pluie. Comme quoi ça sert de faire des sorties de guerrière pendant l’hiver ! Je prends mon temps sur la T2 et c’est parti pour une cap type trail. J’ai adoré. Des cotes, des cailloux, des racines, je gère encore une fois, sauf dans les deux derniers kilomètres, puisque j’ai accéléré parce que je tenais vraiment à finir sous la barre des 6h. Au final, 5h56′ et donc un bon entrainement pour l’objectif du 15 août, à Embrun. Les voyants sont au vert ! »

Édouard
« J’ai commencé par une natation à domicile (Édouard habite juste à côté et nage régulièrement dans le Blavet), avec beaucoup de place pour nager. Je me retrouve rapidement dans un petit groupe de 4-5 gars avec qui je fais toute la partie aquatique. Jusque-là, tout va bien. Partie vélo, le soleil se fait la malle et on commence à prendre de bonnes averses. Je remonte petit à petit, en attendant que le bucheron (Thomas Gazzera) revienne sur moi, comme à son habitude, mais toujours rien. Je décide d’appuyer un peu plus, car les jambes sont bonnes. Arrive la fin du vélo et là, chute juste avant l’entrée dans le parc. J’y laisse mon dérailleur et quelques égratignures. À ce moment-là, je suis encore 2e, mais je ne suis plus dedans. J’entame la cap. Un petit détour gratos dans le golf me fait encore perdre un peu de temps et le 3e remonte sur moi, ainsi que Thomas. Je décide de relancer et j’essaie de tenir. De Paula me reprend et finalement, je décroche au bout d’un tour pour venir terminer 4e (Bryan Le Toquin me passe dans les 3 derniers km). Bref, pas terrible, mais l’essentiel est d’avoir représenté le club ! »

Thomas
« Après une natation correcte dans les eaux calmes du Blavet, je sens dès les premiers coups de pédale que ça va coincer. À défaut de faire une belle course, je me dis qu’on fera un bon entraînement, ce n’est pas bien grave, l’essentiel étant se se donner au maximum pour le club. Un vélo correct finalement puisque je pose 3e. Je pars à pied en sachant que le parcours est un chantier, dixit David, quelques jours avant au téléphone. Ça se confirme très vite. Vu mon gabarit, je m’en sors pas si mal et je termine 5e. Au-delà de ça, c’est toujours un plaisir de retrouver les copains de club et de s’encourager mutuellement. »

Aurélien
« C’était une très belle course, ce matin, à Quéven, malgré des conditions météo difficiles, surtout à la fin du parcours vélo. La natation s’est, elle, déroulée dans des bonnes conditions,
bien que je finisse en 40 minutes, mais ce sont mes standards. Ensuite, je pars serein sur la partie vélo, car nous l’avions reconnue une semaine avant avec David, donc je ne suis pas surpris par les quelques portions exigeantes. Puis j’enchaîne sur la course à pied avec encore de l’énergie, donc je démarre sur un peu moins de 14km/h que je maintiens toute la course. Au final je réalise une belle perf à pied et je suis très content de mon classement final. Ce triathlon est top avec une bonne organisation. »

David
« La natation était en rivière et j’ai pu poser ma nage. Sans doute trop d’ailleurs, encore une fois. Je fais 29’30 (l’organisation annonce 32′, mais avec la transition) alors que je peux viser 27-28 minutes. Je pensais pourtant avoir fait une bonne natation. Bref, je suis assez surpris. Ensuite, à vélo, ça s’est plutôt bien passé, même si j’ai eu les cuisses dures pendant les 30 premiers km. J’ai roulé à presque 33 km/h de moyenne, ce qui pour moi est plutôt bien. Par contre, j’ai perdu mon bidon d’isotonic dès le départ et je n’avais que de l’eau jusqu’au ravito du 30e. Là, je demande 2 bidons d’Isotonic, on en m’en donne qu’un et je le fais tomber 1 km plus loin après en avoir bu une seule gorgée… Pas question de m’arrêter. Au 60e kilomètre, je demande cette fois encore 2 bidons d’iso et on me donne 2 bidons d’eau… Au final, je n’ai donc roulé qu’à l’eau (claire, évidemmen) et heureusement qu’il ne faisait pas chaud et que j’avais pris un peu à manger autrement, je pense que j’étais mort… À part ça,, il a fait un temps pourri, de la pluie à n’en plus finir, des routes glissantes et du vent, donc des conditions pas idéales. Arrive la 2e transition. J’y ai passé près de 6 minutes ! On devait poser les vélos sur des barrières et ce n’était franchement pas simple. J’ai complètement buggué, je me suis mis à déconner avec les autres coureurs et avec les arbitres. Tout le monde se marrait et moi j’étais là à faire le con et à voir les mecs repartir… Normal quoi… Arnaud Guibert n’était pas loin et il m’a dit que c’était la transition la plus pourrie du jour. C’est sans doute vrai, mais je me suis bien marré. J’ai ensuite beaucoup moins rigolé à pied. Le parcours est clairement difficile, plus que ne l’était celui de la Triskel Race, qui était déjà coton, ou que celui de Quimperlé. Franchement, il a fait mal à beaucoup de monde. C’est vraiment un tracé qui casse. Son seul avantage, c’était qu’il ne faisait qu’à peine 20 km. Ça n’a pas empêché Bryan Le Toquin de gérer l’affaire en 1h16… À propos de la famille Le Toquin, le hasard a fait que j’ai roulé quasiment tout le vélo avec le papa, Pierre. On a (surtout moi 😉 pris le temps de discuter. C’était cool. À la fin, je suis resté avec Stéphanie et sa famille jusqu’à l’arrivée du dernier en 8h, suivie du podium. Les organisateurs ont balancé une pluie de lots au public. On est tous rentrés les bras pleins ! C’était bien sympa. »

 
David (au second plan), a passé presque tout le vélo avec Pierre Le Toquin. (photo Hélène Vauché).